Webdocs et écologie

Ecrit par la buveuse d'eau le 11 octobre 2011

Me revoilà de retour avec mes webdocs. Ces objets, mélange de vidéos, d’images fixes, de données texte sont un mode d’expression en plein développement. Après une sélection de webdocs en langue anglaise sur la thématique de l’eau (ici, ici et ), voici 2 documents multimédia en français.

ils font partie de la collection de webdoc de France 5. La chaine a lancé une série de documentaires d’un nouveau type autour du thème « portraits d’un nouveau monde« . Qu’il s’agisse de thématiques écologiques, sociétales, architecturales, ces documents sont là pour dresser un constat, nous mettre face à des réalités pas toujours roses et nous permettre de nous poser la question : et maintenant, que faisons nous ?

Le premier webdoc que je voudrais vous présenter est un document de 10 minutes sur les Maldives. Pas l’archipel qui fait rêver avec ses lagons, ses plages de sable fin et ses 700000 touristes annuels (2 fois la population locale), mais l’archipel vu par l’envers du décor, celui où une île entière est devenue une décharge gigantesque, celui où la pollution croît sans cesse, celui qui accueille des immigrés qui vont travailler sans relâche à des tâches trop sales pour les autochtones…

« Le 16 février 1972, un vol charter transportant 25 Italiens atterrissait sur le minuscule aérodrome de l’île de Hulhule, aux Maldives. C’était le premier groupe de touristes à poser le pied sur l’archipel. Aujourd’hui, les Maldives accueillent 700 000 touristes par an. Mais cette formidable réussite a un prix. Les Maldives sont submergées par les déchets et l’écosystème souffre de la pollution.« 

Carte postale du paradis, c’est son nom, a été écrit par Poul Madsen et Henrik Kastenskov. C’est un document de 10 minutes. Cela n’a l’air de rien 10 minutes, mais cela suffit à changer la vision que l’on a des Maldives.

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Deuxième webdoc de la même série, la tempête. Ce document lui se penche sur la tempête Xinthia, qui le 28 février 2005 a détruit maison et vies le long de l’atlantique. Les auteurs se posent la question de savoir si les habitants des communes atteintes sont ou seront les premiers réfugiés climatiques de France. Certaines de ces zones ont été classées « zones noires », c’est à dire zones d’habitation avec risque de mort pour les habitants. Si le zonage a été depuis revu à la baisse, est ce que ces communes déjà touchées pourraient l’être à nouveau, est ce que les habitants sont destinés à quitter leurs maisons ?

« Le phénomène des réfugiés climatiques n’existe pas seulement au bout du monde. Avec le réchauffement climatique, la montée des eaux et des tempêtes de plus en plus fortes, les côtes françaises connaissent une érosion irrémédiable. Par précaution, certaines municipalités rasent des maisons trop proches de l’eau et dangereuses pour leurs habitants. Mais que deviennent ces expropriés, comment vivent ils ce déracinement? »

En 9 minutes, les témoignages d’habitants de l’ïle d’Oléron nous éclairent sur ce qui s’est passé, sur leur combat pour ne pas quitter leurs terres et maisons, sur ce refus d’être les 1er réfugiés climatiques français.

Ce webdoc a été écrit par Mehrak et Philippe Laumont.

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