La fontaine pétrifiante de Saint Alyre

Ecrit par L'eautochtone le 24 avril 2013

Fermée depuis 2000 cette « fontaine » a attirée pendant au moins 3 siècles des centaines de milliers de curieux pour admirer sa pétrification. On peut encore voir des animaux pétrifiés, comme le sanglier exposé dans le jardin de Nicole Papon, dernière exploitante du lieu.


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La Fontaine est située rue Gaultier de Biauzat à Clermont-Ferrand. Il y a en bas des marche(qui longent l’établissement) un petit parking avec un peu de verdure, une statue de Vercingétorix (?) et le pont naturel.

fontaine pétrifiante sainte alyre (4)

La famille Papon exploite encore les fontaines pétrifiantes de Saint Nectaire.

fontaine pétrifiante sainte alyre (1) pont naturel 290 fontaine pétrifiante sainte alyre (7)Pont nature 290l

Les sources pétrifiantes qui arrosent le quartier Saint-Alyre ont fait jaillir au cours des siècles d’étonnants phénomènes comme le pont naturel. Mais ce qui a permis aux fontaines pétrifiantes de vivre, ce sont les animaux pétrifiés. Pour se faire, les animaux naturalisés étaient abandonnés des mois sous l’eau calcaire de la source. Les œuvres était livrés, le plus souvent, dans les hôtels de la région, ou à des particuliers.

Archives fontaines pétrifiante grotte du Pérou pont naturel

Ce serait un jardinier de l’abbaye de Saint Alyre qui aurait eu le 1er l’idée d’utiliser les eaux chargés en sédiments après leur passage dans le Maar de Clermont. M. Clémentel, propriétaire de l’ensemble des sources créra tout un petit artisanat d’art.

Aux environs de 1830, la propriété se partage par héritage en deux, séparant la fontaine des grottes du Pérou (peïrou, en auvergnat, signifie la pierre) de celle du Pont naturel utilisée en source thermale. En 1932, les descendants de M. Clémentel vendent la fontaine des grottes du Pérou à la famille Papon

Source : Ville de Clermont-Ferrand

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Deux établissement ont donc coexisté jusqu’à ce que le 1er ne ferme en 1976. Avec la baisse du tourisme urbain et l’obligation de se munir de pompes onéreuses, afin d’assainir le quartier, la décision fut prise de fermer définitivement en 2000.

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Comme le précise le quotidien « la Montagne » (qui nous a servi de source principale) dans son édition du 11 avril 2013, le terme « pétrifié » est mal approprié et devrait être remplacé par « incrusté ».

Si les fontaines pétrifiantes de Saint Alyre sont fermées à la visite, il est possible d’en visiter à Saint Nectaire ou à Gimeaux près de Riom.

Une réponse à “La fontaine pétrifiante de Saint Alyre”

  1. Philauvergne dit :

    j’en avais entendu parler mais je ne suis jamais passé devant.