C’est dans la ville de Sayat que le Bédat fut le plus exploité. L’homme créa de multiples activités grâce à la force motrice de la rivière. Ainsi, 17 moulins étaient présents au XIXème siècle sur la commune. Vous verrez dans cet article que certains d’entre eux sont encore visible et mieux, encore en activité!
Pour voir le cours d’eau en amont du bassin d’orage de la vallée du Bédat vous devez prendre la route de Nohanent qui se transforme en rue des Varenne puis prendre le premier chemin sur votre droite.
En arrivant à proximité des premières habitations on peut déjà constater que l’eau est utilisée pour irriguer les jardins et vergers du coin.
Vous pouvez également rentrer directement dans Sayat, mais vous ne profiterez pas de la rivière du Nord de l’agglomération clermontoise en aval de la ville.
Sur le bas de la commune vous trouverez un lavoir alimenté par les eaux d’un bief (un canal d’irrigation) qui sépare les eaux du Bédat en 2 bras. Ceux-ci se rejoignent quelques mètres plus bas en sortant du bourg.
En remontant le cours de la rivière plusieurs ponts permettent de prendre de la hauteur.
Des coins de verdures aménagés permettent d’observer plusieurs petites cascades.
Cette vidéo montre la première cascade rencontrée en remontant le cours de la rivière..
En remontant encore un peu vous tomberez sur l’ancienne industrie sayatoise liée à la force hydraulique générée par l’eau du Bédat. Vous trouverez, par exemple, l’ancienne laverie (ci-dessous), le moulin à farine, l’huilerie…
Cet ancien moulin de la fin du XIXe siècle était autrefois équipé d’une roue à augets alimentée par-dessus. Par la suite, cette roue a été remplacée par une turbine et le moulin transformé en blanchisserie. Ici se lavait le linge des hôpitaux et des deux régiments militaires de Clermont-Ferrand. Le bâtiment possède une suite d’arcades ouvertes en brique qui facilitait le séchage. Fermée dans les années 1950, la laverie est entourée de dépendances et d’une pisciculture aujourd’hui à l’abandon.
Les abords du moulin à farine sont mis en valeur grâce à un petit parc où les promeneurs peuvent flâner librement.
De ce petit parc on peu apercevoir l’église de Sayat (qui fut terminée en 1789).
Le moulin à farine (ci-dessous) a été acquis par la commune en 1986 tout comme l’huilerie située juste en face. Bâti aux alentours de 1840, il est inactif depuis 1952. Avec l’aide financière du Conseil Régional d’Auvergne et du Conseil Général du Puy-de-Dôme, Volvic Sources et Volcans a fait restaurer ce moulin, qui a rouvert ses portes en 2006.
Bâti aux alentours de 1850 ce moulin à huile fut actif plus de 100 ans. En 1961, il ferme ses portes. La crue du Bédat de 1964 endommagera les mécanismes, mais en 1993, les bénévoles de l’association « Le Grand Vert » se lancent dans la rénovation du bâtiment En novembre 1999, la première huile de noix coule de la presse après 32 ans de sommeil.*
Un peu plus haut dans Sayat le Bédat coule le long des habitations et des petits pontons permettent de relier la rue aux jardins.
Selon plusieurs sources d’informations, la source officielle du Bédat se trouve dans Sayat, en contrebas d’une habitation.
Celle-ci est parfois à sec (lors de la photographie un (très) mince filet d’eau était visible). Toutefois, en amont de cette source, il existe 2 « gros » affluents qui eux sont toujours en eau : le ruisseau de l’Adrienne et le Cordoulet.
D’autres photos :
Sources :
Site internet de la ville de Sayat