En suivant la Jordanne dans la ville d’Aurillac

Ecrit par L'eautochtone le 5 décembre 2021

La Jordanne traverse Aurillac du nord-est  vers le sud-ouest. Elle y alimente un lavoir et un canal ayant servi aux tanneurs de la ville. Après avoir traversé le vieil Aurillac, elle entre dans les quartiers sud de la ville plus modernes. La Jordanne longe la plaine des sports de La Ponétie (en rive gauche) pour finir son chemin dans la Cère sur la commune d’Arpajon-sur-Cère, à 586 mètres d’altitude et après le barrage Baradèl.

La Jordanne fournit l’essentiel de l’eau potable du bassin d’Aurillac. Ce cours d’eau a également servi à alimenter en eau claire les lavoirs de la ville d’Aurillac, mais aussi à irriguer les différentes prairies agricoles. Dans les années 1960, les prairies de la Ponétie, du Viaduc, de Sistrières, Brousac et Baradel étaient inondées après le ramassage des foins afin de permettre la pousse du regain.

La promenade de la pause méridienne s’est faite en partant du viaduc ferroviaire en remontant la rivière pour terminer par le cours d’Angoulème.


Photographie Nicolas Laroche

Le flanc occidental du Puy Courny offre le meilleur point de vue sur le grand viaduc courbe d’Aurillac. L’arche qui enjambe l’ancienne RN 120 fait 15 m de lare alors que celle sur la Jordanne fait 28 m.


Photographie Nicolas Laroche

Afin de faciliter diverses constructions urbaines, son lit fut dévié, au niveau de la « prairie de Sistrières ». Pour profiter de la rivière, nous empruntons la promenade Pierre Laroque.


Photographies Nicolas Laroche

La rue du pont d’Aliès permet de remonter la rivière jusqu’à une première chute d’eau.

Photographies Nicolas Laroche

Deux caractéristiques de la rivière sont flagrantes dans sa traversée de la préfecture du Cantal : elle est poissonneuse et très colmatée.


Photographie Nicolas Laroche

Il est possible d’observer de nombreux chevesnes dans la rivière malgré un phénomène d’encrassement par apport de débris et/ou de particules plus ou moins fines et/ou par développement de biofilms ou de mousses qui limite les possibilités d’écoulement de l’eau à travers un milieu perméable.

Photographies Nicolas Laroche

A partir du Pont Bourbon la rivière est valorisée. Nous nous rapprochons sensiblement du centre. Des passerelles permettent de rejoindre de belles demeures ou des restaurants réputés.


Photographie Nicolas Laroche

Nous sommes en face de la Préfecture et du parking adjacent.


Photographie Nicolas Laroche

Nous rejoignons le pont Rouge. A gauche de l’image, se trouve la cascade.

Photographies Nicolas Laroche

En 1785, pour remplacer le petit pont des Fargues, les travaux de construction du nouveau pont, le pont Rouge, commencent sous l’impulsion de M. de Chazerat, intendant d’Auvergne. Les pierres des culées proviennent de la démolition des portes de Saint-Marcel et du Buis. Cependant, le tablier du pont est bâti en bois. En 1811, le tablier s’effondre et les charrettes et les voitures sont réduites à franchir la Jordanne à gué jusquaux réparations qui prirent fin en 1812. Le pont est à nouveau reconstruit en pierre et élargi pour prendre l’aspect actuel en 1911.


Photographie Nicolas Laroche


Photographie Nicolas Laroche

Le Cours d’Angoulême est un lieu de promenade ombragé où vous pourrez admirer un ensemble de vieilles maisons situées sur la rive droite de la Jordanne.


Photographie Nicolas Laroche

En arrivant au pont du Buis, le plus ancien de la ville, vous découvrirez un bel ensemble de maisons colorées. Les premières constructions datent du XVIIe siècle.


Photographies Nicolas Laroche

La force motrice de l’eau permettait de faire vivre des moulins, mais aussi  tanneries.  La rue Paul Doumer, qui s’appelait jusqu’en 1932 rue des Tanneurs, concentra entre le Moyen Age et le milieu du XXe siècle les tanneries de la ville d’Aurillac.


Photographie Nicolas Laroche

L’aspect pittoresque et le reflet des maisons dans les eaux calmes de la rivière ont beaucoup inspiré les artistes.

Photographies Nicolas Laroche

Sources :

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