Les zones humides sont très nombreuses dans le Cantal. L’étroite relation entre relief, sol et climat permet à des terrains plus au moins étendus d’être inondés de façon permanente ou temporaire. Cette randonnée décrite et illustrée par « Le Marseillais », un amateur de notre belle région (pour le ballon ovale et son patrimoine naturel) permet de profiter du lac du Pécher, du lac de Sauvages et la tourbière du Frau de Collanges.

Voici son compte rendu à peine modifié.

Le départ se fait du lac du Pécher en empruntant le début du sentier balisé de découverte (bien visible en zoomant sur la carte ci-dessus) que notre Marseillais a trouvé sympa pour les enfants (en tout cas le sien a semble t’il bien aimé).

Le lac du Pécher – Photographies du Marseillais

Il y a des petits quiz en cours de route sur les animaux.

Photographies du Marseillais

A mi-chemin, notre guide quitte le sentier pour tirer tout droit sur le village de Fortuniès. Il prend le début de la D23, puis un chemin sur la droite pour rejoindre le lac Sauvage ou lac de Sauvages.

Le lac de Sauvages – Photographie du Marseillais

C’est un lac privé, perché à plus de 1200 mètres d’altitude. D’une superficie de 12 ha ce lac est agrémenté d’un restaurant ouvert uniquement en saison.

Ce lac a été créé en 1602 par un bourgeois de Murat. Cela fait 2 lacs en une heure de marche.

Tourbière du Frau de Collanges – Photographie du Marseillais

A l’extrémité du lac, le randonneur contourne une zone marécageuse,puis se rend vers l’étang ou la tourbière du Frau de Sauvages. « Frau » ce toponyme, fréquent dans le  sud-est du massif du Cantal, signifierait « terre inculte », « lande », « mauvaise pâture ». Voila comment étaient (sont encore) considérées certaines zones humides.

Tourbière du Frau de Collanges – Photographie du Marseillais

Rejoindre la tourbière du Frau de Collanges prend une heure de plus. Pour le retour, il prit ce même chemin en sens inverse, jusqu’à la D23, jusqu’au hameau de La Boissonière. Juste avant d’entrer dans le hameau, sentier balisé qui part sur la gauche, qu’il faudra suivre jusqu’au lac du Pécher.

Le lac du Pécher – Photographie du Marseillais

Au total 4h de marche, et 5h30 avec  les pauses photos, pastis (!) et nourriture.

*Selon le code de l’environnement, les zones humides sont des « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire, ou dont la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année». (Art. L.211-1 du code de l’environnement). Une zone humide, ou milieu humide, dénomination dérivant du terme anglais wetland, est une région où le principal facteur d’influence du biotope et de sa biocénose est l’eau.