L’Allier prend sa source en Lozère au pied du Moure de la Gardilleà un peu plus de 1500 mètres d’altitude. En Haute Loire, il s’est creusé une longue vallée très encaissée entre le plateau basaltique du Devès et le massif granitique de la Margeride à l’ouest. Ce sont les Gorges de l’Allier, paradis des pêcheurs de saumon et des amateurs de train.

En suivant la Jordanne dans la ville d’Aurillac
La Jordanne traverse Aurillac du nord-est vers le sud-ouest. Elle y alimente un lavoir et un canal ayant servi aux tanneurs de la ville. Après avoir traversé le vieil Aurillac, elle entre dans les quartiers sud de la ville plus modernes. La Jordanne longe la plaine des sports de La Ponétie (en rive gauche) pour finir son chemin dans la Cère sur la commune d’Arpajon-sur-Cère, à 586 mètres d’altitude et après le barrage Baradèl.

Le lac de Freycenet
Le réseau hydrographique de la commune de Borne est très riche et compte de nombreuses rivières, dont la plus importante, la Borne qui a donné son nom à la commune. Le Bourbouilloux et la Freycenette sont deux affluents de la Borne qu’elle rejoignent sur territoire de la commune. Le lac de Freycenet complète ces nombreux points d’intérêts et permet l’observation d’une flore et d’une faune diversifiée.

Le méandre de Précaillé
En Haute-Loire, près de Brioude, vous attend le méandre de Précaillé, un ancien méandre de l’Allier recoupé dans les années 1940 (le méandre était trop prononcé et la rivière a recoupé tout droit). Ce bras mort abrite de nos jours une forêt alluviale, un pré-bois (pâturage situé sur un flanc de montagne), des grèves.

La Couze Pavin à Issoire
L’eau est présente à Issoire grâce à la présence de la Couze Pavin (également appelée Couze d’Issoire) et de nombreux biefs qui alimentent la ville en eau et qui servent aussi à alimenter fontaines et jardins. La Couze Pavin longe plusieurs zones vertes comme le Square René Cassin ou la « Coulée Verte » aménagées afin de protéger la faune et la flore de cette rivière.

La confluence entre le Bec et l’Artière
Le Bec est un ruisseau atypique. Il est totalement artificiel. Il fut obtenu par le percement d’une « grande rase » qui avait pour but, à l’origine, de drainer l’ancien lac de Sarliève (pour en savoir plus). Cette rase a pour nom la Grande rase de Sarliève. Celle-ci se transforme en « Bec » et rejoint l’Artière après avoir coulé sur un peu plus de 13 kilomètres entre les bourgs de Pont du Château et de Malintrat.