Clermont-Ferrand a beaucoup d’attraits, mais beaucoup s’entendent pour dire que la ville manque de l’eau. On dit souvent que la capitale auvergnate est une des rares villes de plus de 100 000 habitants qui ne soit ni au bord de la mer ni traversée par un cours d’eau. Un groupe Facebook a même été créé. Les clermontois ont pourtant bien une rivière !
La confluence entre la Miouze et la Sioule
La Miouze est un des principaux affluents de la Sioule. Elle rejoint la Sioule au niveau du lieu-dit du même nom à la frontière entre la commune de Gelles et celle d’Olby. La Miouze née sous les pentes de la Banne d’Ordanche. Elle parcourt un long chemin avant sa confluence (en rive gauche) où elle augmente sensiblement le débit de la Sioule.
La cascade de Montfermy sur la Sioule
La Sioule effectue au niveau de Montfermy, dans le Puy de Dôme, quatre méandres successifs. Le second de ces méandres est coupé par une petite cascade. Les eaux de la Sioule prenaient ce raccourci, mais avant de rejoindre le bras principale de la rivière des Combrailles, elles actionnaient la roue d’un moulin.
Le lac d’Aydat : petit paradis des Clermontois
Situé à 20 km au S.O de Clermont-Ferrand, à une altitude de 825 mètres, le lac d’Aydat est l’une des destinations favorites des Clermontois lors des grosses chaleurs estivales (avec les lacs Chambon, et de Servières dans le PNR des Volcans d’Auvergne et le lac d’Aubusson dans le PNR du Livradois-Forez).
La Tiretaine victime d’une pollution meurtrière à Clermont-Ferrand
La Tiretaine est habituellement fréquentée par une population piscicole composée principalement de truites. Si elles sont nombreuses sur son parcours aval, il est possible de les observer en milieu urbain, comme c’est le cas à Royat, à proximité du parc thermal, à Chamalières, au Parc Beaulieu ou encore à Clermont-Ferrand entre Saint Alyre et le cimetière des Carmes. C’est dans ce dernier secteur que la rivière a été victime d’une pollution meurtrière.
Espace naturel sensible de Cébazat
Le parc Pierre Montgroux de Cébazat c’est enrichi depuis quelques temps d’un espace naturel sensible. Cette zone humide, alimentée par les eaux du Bédat couvre une superficie environ 2 hectares.
L’Auvergne, château d’eau de la France?
« Château d’eau de la France ». Cette expression peut s’appliquer à tout le Massif Central, mais elle est aussi très souvent associée à la région Auvergne. Pourquoi ? Ce qualificatif repose en fait sur plusieurs facteurs : le patrimoine hydrographique, le niveau de précipitation, la quantité de sources d’eau naturelles de la région. Mais si l’eau est très présente en Auvergne, elle ne l’est pas toujours de façon homogène.
L’Allier et la falaise de Malmouche
Sur les rives de l’Allier, « la Falaise de Malmouche » (on trouve aussi écrit « les falaises de Malmouche » entre Cournon et Dallet (à proximité de Mezel) sont l’occasion d’observer la rivière dans un cadre majestueux. D’une hauteur de 15 à 20 mètres, cette falaise est la plus haute de tout le Val d’Allier entre Brioude et la confluence avec la Loire.
Les lettres de mes moulins
Les hommes cultivent et consomment des céréales depuis des millénaires, l’invention du moulin hydraulique pour broyer le grain et le réduire à l’état de farine, est très vraisemblablement une extension des norias utilisées pour tirer l’eau des puits. Avant l’arrivée de la force hydraulique, ces moulins étaient de simples meules de pierre (granite, volcanique ou grès).
Le Moulin de la Tranchère
Rénové par une association de passionnés, ce moulin situé sur la commune de Ceyrat, utilise l’eau de l’Artière (pour être précis, l’Artière de St Genès Champanelle – aussi appelé ruisseau de Saint Genés) grâce à un détournement d’un bout de la rivière. A deux pas de l’Arténium, le moulin est facile d’accès.
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